 
					Après une visite au Sommet de l’Élevage, Luc Arbona et son fils Marc ont conclu un accord avec Irisolaris. Entreprise française indépendant, Irisolaris est présente sur tout le territoire grâce à ses sept agences régionales dont une à Poitiers. C’est cette dernière qui a étudié leur projet et leur a proposé un bail emphytéotique de 30 ans : ainsi, Irisolaris est propriétaire du bâtiment, et offre la jouissance des lieux aux éleveurs.
« Irisolaris monte les hangars en faveur de l’agriculteur. Notre client n’a pas besoin d’emprunter, le bâtiment est financé par l’électricité produite en toiture. », explique Bertrand de Verneuil, responsable commercial régional d’Irisolaris Poitiers.
Le premier hangar de 870 m² et le second, de 1980 m², ils fournissent 170 Kwc pour le premier, et 345 kwc pour le second. Tous deux ont une hauteur de plus de 9m. « Au terme des 30 ans, les bâtiments seront à nous et nous verrons si nous garderons les panneaux ou si nous les démonterons », ajoute Luc Arbona, qui pourra, dès l’année prochaine, bénéficier de batteries en échange d’une soulte, un complément de revenus supplémentaires.
Une construction sur mesure
Cette formule pour construire et utiliser des bâtiments neufs convenait parfaitement à Luc et Marc Arbona. « Nous n’avons pas eu à investir entièrement dans la construction des hangars », précise l’un des deux éleveurs. Luc Arbona n’a eu à sa charge que le terrassement, le bardage (côtés nord, est et ouest) et les chenaux.
« Nous avons pu choisir leurs dimensions et leur conception », poursuit-il.
Les bâtiments seront dédiés au stockage des fourrages et aux animaux, avec notamment la création d’un atelier d’engraissement. « Nous avions besoin de place et de faire des économies. Par exemple, pour protéger les balles de foin et de paille, nous allons économiser 700 euros de bâches », précise l’éleveur.
La construction métallique répond aux attentes en matière de confort animal et d’organisation du travail, pour une meilleure efficacité. « La toiture photovoltaïque est pentue côté sud et côté nord, elle laisse un espace de quelques mètres pour faciliter l’entrée de la lumière et la circulation de l’air », complète Marc Arbona. Ces aménagements sont adaptés aux manipulations des bovins : les cases seront plus grandes pour les broutards à l’engraissement, qui disposeront de 8 m² au lieu de 6m2 chacun. Les travées de 12 m laisse de l’espace sans poteau et les auvents de 3m faciliteront la distribution de l’alimentation et l’abreuvement de manière bien répartie.
Les deux bâtiments sont montés : il ne reste plus qu’à les aménager. Luc et Marc Arbona se réjouissent de ce système qui leur permet de se moderniser à moindres frais.