Neutralité carbone : où en sommes-nous et quelles sont les solutions ?

La réduction des émissions de gaz à effet de serre fait partie des grands enjeux au niveau national et international. Pour freiner les effets du réchauffement climatique, de nombreux pays instaurent aujourd’hui des mesures visant notamment à réduire la consommation d’énergies fossiles. C’est en ce sens que la France prévoit d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Mais où en sommes-nous à moins de 30 ans de l’échéance et quels sont les scénarios envisageables ? Nous faisons le point.

Énergie fossile, nucléaire, EnR : bilan à l’heure actuelle 

Selon les chiffres du Ministère de la Transition Écologique, la consommation d’énergie primaire en France en 2020 s’élève à 2 571 TWh dont 40 % de nucléaire, 28 % de pétrole, 16 % de gaz naturel, 14 % d’énergies renouvelables et déchets et 2 % de charbon. La France est donc encore dépendante à plus de 40 % des énergies fossiles responsables des émissions de gaz à effet de serre. Pour atteindre la neutralité carbone, le pays doit donc fournir de nombreux efforts pour baisser la consommation de pétrole, de gaz naturel et de charbon. Il est également important d’augmenter la part d’énergies renouvelables dans le mix énergétique français. En comparaison, certains pays de l’UE semblent en avance sur ce sujet comme l’Allemagne dont la part des énergies renouvelables dépasse les 45 % ou encore le Portugal où la part des EnR est supérieure à 30 %. Hors UE, il est aussi possible de s’intéresser à la Suède qui utilise près de 60 % d’énergies renouvelables. 

Le développement des EnR, un outil incontournable

Suite à une demande du Gouvernement, la RTE (Réseau de transport d’électricité) a lancé une vaste étude baptisée “Futurs énergétiques 2050”. Celle-ci a pour objectif d’établir des scénarios visant à réduire l’utilisation des énergies fossiles et donc des émissions de gaz à effet de serre. Elle s’inscrit ainsi dans le projet de l’Etat français qui consiste à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. L’étude Futurs énergétiques 2050 préconise donc 6 scénarios  visant notamment à développer l’utilisation des énergies renouvelables (EnR) :

• Le scénario M0 prévoit une sortie du nucléaire en 2050 avec 100 % d’EnR et une répartition de 36 % de solaire, 31 % d’éolien maritime et 21 % d’éolien terrestre.
• Le scénario M1 prévoit aussi une sortie du nucléaire mais plus progressive d’ici 2060 avec un mixe énergétique comprenant 13 % de nucléaire (contre plus de 75 % à l’heure actuelle) et 36 % de solaire, 23 % d’éolien marin et 17 % d’éolien terrestre.
• Le scénario M23 reprend les bases du scénario M1 avec un développement plus fort du parc éolien qui serait porté à 32 % pour l’éolien marin et 21 % pour l’éolien terrestre.
• Le scénario N1 prévoit une utilisation complémentaire du nucléaire et des EnR avec la construction de 8 nouveaux réacteurs de 3e génération EPR à partir de 2035. Le mix énergétique serait alors composé de 26 % de nucléaire et de 74 % d’EnR.
• Le scénario N2 prévoit la construction de 14 nouveaux réacteurs nucléaires à raison de 2 tous les 3 ans à partir de 2035. La part du nucléaire en 2050 serait alors de 36 % et la part d’EnR de 64 %.
• Le scénario N3 prévoit la consommation à part égale de nucléaire et d’EnR. Cela implique de continuer d’utiliser le parc nucléaire existant tout en misant sur la constitution de nouveaux réacteurs EPR 2 et de mini réacteurs modulaires (SMR).

L’étude de la RTE démontre qu’il n’est pas possible d’atteindre la neutralité carbone en France d’ici 2050 sans développer de façon considérable les énergies renouvelables. C’est pourquoi professionnels et particuliers sont invités à s’équiper d’installations photovoltaïques afin d’accélérer la sortie des énergies fossiles.

Les solutions qui s’offrent à vous 

Pour atteindre plus rapidement la neutralité carbone, il est important que toutes les sphères de la société adoptent les énergies renouvelables. A l’heure actuelle, le solaire s’avère être la meilleure solution pour équiper un logement d’habitation, un local commercial ou encore un bâtiment agricole. Pour cela, il est possible d’opter pour des panneaux solaires sur toiture ou pour des centrales photovoltaïques au sol. Ces équipements sont de plus en plus performants et économiques ce qui vous garantit une production d’énergie verte pendant 30 à 40 ans. De plus, l’Etat propose des subventions pour faciliter l’installation de ces équipements solaires. De quoi rentabiliser plus rapidement l’investissement tout en s’affranchissant des hausses tarifaires du marché de l’électricité. Il est également possible de vendre le surplus d’électricité produite afin de percevoir des revenus complémentaires ou de rentabiliser le coût d’installation. Si vous souhaitez vous lancer dans la production et la consommation d’énergie solaire, Irisolaris vous propose donc des solutions adaptées à vos besoins. Contactez-nous pour en savoir plus !